LES GAULOIS, LES CELTES
Les Gaulois sont des Celtes qui ont d'abord peuplé l’Europe centrale, puis ont commencé à migrer en -1500 vers le nord-ouest pour constituer une partie importante de la population des différentes régions de la Gaule.
Les Celtes, n'utilisant pas l'écrit, apparaissent donc pendant la période dite Protohistorique, à l’âge du bronze et l’âge du fer.
Les débuts de l'époque gauloise sont difficiles à dater et varient selon les régions considérées. Pour Henri Hubert, le processus aurait duré plusieurs siècles, pendant lesquels plusieurs peuples auraient coexisté. Il ne se serait fait ni soudainement, par une sorte de guerre d'invasion générale, ni en masse par la migration d'une multitude d'individus isolés, mais par l'arrivée de groupes organisés en clans, numériquement plus ou moins importants (voir la Civilisation de Vix), au milieu des autres peuples qui leur auraient accordé l'hospitalité, des droits définis par des traités et un territoire.
Il est communément admis que la civilisation celtique s'épanouit en Gaule avec La Tène, c'est-à-dire au deuxième âge du fer, à partir du Ve siècle av.J.C. La ville de Marseille, colonie de la cité grecque de Phocée, est fondée vers 600 av. J.-C. sur le territoire des Segobriges, peuple au nom bien celtique (sego, victoire, force et briga, colline, mont, forteresse).
Dans les sources grecques, en particulier de l'époque macédonienne, de nombreuses mentions de Celtes — appelés alors "golates" et formant des contingents mercenaires — apparaissent : il est surtout fait référence à leur courage et à leur valeur guerrière. Cela correspond à la période de la plus grande expansion celtique (IVe siècle av. J.-C. et IIIe siècle av. J.-C.).
Dans les sources latines postérieures, les Gaulois des IIe siècle av. J.-C. et Ier siècle av. J.-C. sont clairement distingués des Cimbres, des Teutons (peuplades germano-celtiques), des Bretons et des Helvètes (peuplades celtiques de Grande-Bretagne et de Suisse).
La Gaule, à la veille de la conquête romaine, est un pays d'alternances de forêts, de plaines cultivées, de bocages et de cités fortifiées, sillonnés de routes, pour certaines empierrées, donc d'un espace densément mis en valeur, loin des clichés légués par les historiens du passé. L'archéologie, en particulier aérienne, a démontré que des milliers de fermes gauloises quadrillaient le territoire aux IIème-Ier siècles av. J.-C., et les fouilles réalisées dans les oppida, par exemple à Bibracte, ont mis en valeur une structure urbaine complexe et élaborée. (Wikipedia)
Casque de chef gaulois
Carte des peuples gaulois
Vercingétorix
Vercingétorix est né aux environs de -82, à Gergovie. Son nom est un titre militaire signifiant "grand roi des guerriers". C'est un noble qui a suivi l'enseignement des druides : il est issu d'une des grandes et puissantes familles de la tribu des Arvernes.
Pour contrer l'invasion romaine, il parvient à organiser une large coalition gauloise dès -52.
La guerre des Gaules
A partir du début du IIIe siècle av J.-C, les Romains étendent leur hégémonie sur le bassin occidental de la Méditerranée et commencent à conquérir la partie méridionnale de la Gaule, dite transalpine. En -120, le sud de la Gaule, désormais appelée la "Province", est annexé. La conquête se poursuit peu à peu en dépit de la résistance de certaines tribus gauloises. La plus grande insurrection est menée par Vercingetorix, qui réussit à battre les Romains à Gergovie, capitale des Arvernes, en -52. Ce succès entraîne de nouvelles tribus gauloises au combat. Emmenées par Vercingétorix, elles pratiquent une politique de terre brûlée afin de freiner les Romains et les empêcher de se ravitailler.
Les Monnaies
Les peuples sont classés par ordre alphabétique et lieux de découverte
AMBIENS
(Nord, Pas de Calais...)
Ae. 17,65 mm. 02.40 gr.
AV: tête aux cheveux calamistrés à dr. entourée de chevrons, esses et annelets. Grènetis.
RV: cheval galopant vers la dr. entouré d'annelets, un oiseau posé sur sa croupe.
Réf: LT:8424. DT: 356. R1
NOTE: bronze très rare dans cet état de conservation.
Ambiens. Amiens, vallée de la Bresle (vers -50)
Ae. 16,90 mm. 01.85 gr.
AV: tête masculine à g. annelet et esse devant le visage.
RV: cheval à g. une esse et des annelets au-dessus de sa croupe.
Réf: DT:374. R3 ?
AULERQUES EBUROVICES
(Eure, Essonne, Yvelines, Marne...)
Potins. + ou - 16,00 mm. + ou - 01.60 gr.
AV: tête stylisée par des globules. Bourrelet.
RV: sanglier-enseigne à dr. Globules. Bourrelet.
DT:2180. BN.9199-9202
Idem...
BELLOVAQUES
(Marne, Aisne, Seine Maritime...)
Ae. 13,60 mm. 02.40 gr.
AV: personnage courant à dr. tenant dans sa main g. un annelet et dans la dr. un carré avec annelet à l'intérieur. Divers signes sur le reste du droit.
RV: cheval androcéphale courant à dr. Un astre sous le cheval, un second à g. et un annelet formé de points derrière la tête du cheval.
Potin aux esses et chevrons. 16,70 mm. 03.10 gr.
AV: tête stylisée à g. avec oeil en globule. La chevelure est en double arc de cercle.
RV: ligne de séparation avec globule central. Esse et chevrons. DT :0535 Patat :17.1
BITURIGES
(Loiret, Eure et Loir, Essonne, Val d'Oise, Seine et Marne...)
Bituriges Cubi. Bourges. (-190 à -50)
Potin. 17,80 mm. 03.20 gr.
AV: tête à g. avec crâne très développé. Anépigraphe.
RV: taureau chargeant à dr. sur ligne d'exergue. Anépigraphe.
Superbe patine noire et brillante. PK 29. R
Bituriges Cubi. Bourges. (-190 à -50)
Potin. 17,40 mm. 03.10 gr.
AV: tête casquée à g.
RV: taureau chargeant à dr.
CARNUTES
(Centre)
Carnutes Région d'Orléans. (env. - 60 à - 40)
Potin. 17,02 mm. 03.40 gr.
AV: tête casquée à gauche avec oeil en creux.
RV: taureau stylisé à droite.
Carnutes Région d'Orléans. (env. - 60 à - 40)
Potin. 17,06 mm. 03.50 gr.
AV: tête casquée à gauche.
RV: taureau stylisé à droite.
Danube
(Roumanie, Bulgarie)
Celtes du Danube (IIIème à IIème siècle)
Ar ou bill. 19,50 mm. 05.30 gr.
AV: imitation du monnayage d'Alexandre le Grand. Buste à dr.
RV: [Zeus aétophore trônant à g.] Monnaie scyphate.
Celtes du Danube. Imitation de Philippe III. Vers -150.
Drachme. Ar. 16,00 mm. 02.37 g.
AV: Héraclès portant la léonté à dr. Portrait stylisé. Cercle de grènetis.
RV: Zeus trônant à g. un aigle dans sa main dr. et un long sceptre dans la g. Monogramme à g. "Texte" à dr. Cercle de grènetis.
LT.9646 var. MKV.1492. R1
Note: cette drachme est encore très proche des frappes officielles. Ce type se rencontre en Bulgarie et en Roumanie. Le flan est bombé.
LEUQUES
Potin. 17,16 mm. 02.70 gr.
AV: tête "d'indien" à g. dérivée du Patat 15.9.
RV: sanglier stylisé à g. Fleuron surmonté d'un point sous le sanglier.
Réf: DT 0227.
Leuques ou Lingons (avant -45)
Quinaire Solima. Ar. 11,26 mm. 01.95 gr.
AV: (usé) visage à g. Inscription devant le visage. Cercle de grènetis.
RV: cheval s'élançant à g. Au-dessus du col: [COL]IMA.
Réf: DT 3270. LT 9025
LINGONS
(Est du pays, Yonne, Aube, Saône et Loire, Haute Marne, Seine et marne...)
Lingons "aux trois poissons" (- 80 à -50)
Potin. 18,50 mm. 02.80 gr.
AV: trois "S" (hippocampes) autour d'un bourrelet central.
RV: trois poissons répartis autour d'un bourrelet central. Grènetis.
REMES
Rèmes "Kaloy". (-200 à -50)
Ae. 12,85 mm. 0.90 gr. Marne.
AV: Tête à dr. à l'origine avec collier perlé et torque dont il reste des traces.
RV: cheval galopant vers la g. Annelet au dessus de son col, trois astres (deux visibles) au-dessus de sa tête. Annelet pointé sur le cheval.
Rèmes. (Marne et environs -160 env.)
Potin. 20,50 mm. 03.25 gr. Reims.
AV: personnage courantn à dr. chevelure nattée, tenant un torque dans sa main dr. et une lance dans la g. Bourrelet.
RV: animal (taureau ?) à dr. surmonté d'une esse. Bourrelet.
Réf: DT:0155.
NOTE: une des plus anciennes monnaies gauloises.
SENONS
(Loiret, Eure et Loir...)
Potin. 17,90 mm. 03.95 gr.
AV: tête dite d'indien, à dr. Long nez, 5 (ou 6) mèches terminées par un globule. Bourrelet.
RV: cheval cabré à g. 3 globules (entre les pattes, à g. et sous la queue terminée par un globule. Bourrelet.
Réf: LT: 7417 var. Patat: 21.5 A
SUESSIONS
(Belgique, Aisne, Aube, Val d'Oise, Oise...)
Suessions. (- 50 à -40) Soissons.
Potin. 16,35mm. 02.20 gr.
AV: [Tête casquée à gauche, grènetis.] Anépigraphe.
RV: Cheval ailé bondissant à gauche ; légende au-dessous du cheval, grènetis. CRICIRV
Suessions. (- 50 à -40) Soissons.
Potin. 16,95mm. 3.30 gr.
AV: Tête casquée à g. grènetis. Anépigraphe.
RV: Cheval ailé bondissant à g. Légende au-dessous du cheval, grènetis. CRICIRV
Potin. 17,30 mm. 02.95 gr.
AV: visage stylisé ) dr. Deux Esses se touchant forment devant la bouche une paire de moustaches. Dans un bourrelet.
RV: Dans un bourrelet: sanglier-enseigne en haut avec annelet. Annelet central avec point, 5 points en ligne courbe et torque ouvert en bas.
Réf: classe 1. LT.7905. BN.7905-7923.
Demi potin. 20,62 mm. 02.20 gr. Anépigraphe.
AV: animaux affrontés (chèvres ou boucs). Cercle de grènetis. Dans un bourrelet.
RV: loup et sanglier affrontés (loup visible). Cercle de grènetis. Dans bourrelet.
Réf: classe 2. LT.7458. BN. 7450-7463.
TREVIRES
(Marne et beaucoup d'autres départements...)
Ae. 16,00 mm. 02.70 gr. /15,90 mm. 01.70 gr.
AV: buste à droite.
RV: taureau chargeant à g. En haut: GERMANVS. En bas: INDVTILLI
NOTE: L-P.Delestrée : petit monnayage dans la ligne des quadrants d'Auguste sans doute destiné aux légions et aux corps auxiliaires du Rhin.
TURONS
(Touraine...)
Potin. 16,60 mm. 04.10 gr.
AV: visage stylisé à G, avec long nez pointu et oeil en creux. Bourrelet.
RV: taureau cornupète chargant à g. Bourrelet.
Réf: DT:3509 var.
Potin. 13,90 mm. 02.75 gr.
AV: tête stylisée à g. avec nez et menton pointus, oeil en globule. Chevelure frisée.
RV: taureau cornupète chargant à dr. Globule en haut.
Réf: DT: S.3508. A Patat: 09.6
Potin. 15,70 mm. 03.25 gr.
AV: tête stylisée à g. avec nez et menton pointus, oeil en globule. Chevelure frisée.
RV: taureau chargant à g.
VEXIN
(Val d'Oise, Yvelines, Oise...)
Vexin, dit "Imitation de Marseille". Ouest parisien. Env: -150.
Potin. 15,44 mm. 02.10 gr.
AV: tête casquée à gauche. Anépigraphe.
RV: taureau chargeant à dr. Lettres [M] A au-dessus.
VOLQUES
(Région de Nîmes)
Ae au démos. 14,50 mm. 01.60 gr.
AV: tête d'Artémis à dr. A g. hors champ: VOLCAE.
RV: ppersonnage (démos) à g. devant une palme. à dr.: AREC.
NOTE: VOLQUES ARÉCOMIQUES (région de Nîmes, Ier siècle avant J.-C.). Les Volques Arécomiques, issus d'un même groupe ou peuple (volk) auraient émigré depuis les régions danubiennes pour venir s'installer dans le Sud de la Gaule au IIIe siècle avant notre ère. Installés sur une partie des actuels départements du Gard et de l'Hérault, leur capitale était Nemausus (Nîmes). C'est normalement sur leur territoire que fut fondée Narbo Martius (Narbonne), en 118 avant J.-C., qui devait devenir la capitale de la Provincia. Sources : César (BG. VII, 7, 64) ; Strabon (G. IV, 1, 12)
Torque gaulois (Musée de Laon)
INDEFINIS
Métal blanchâtre.
Ce potin difficilement identifiable, est recouvert par endroits de coulures de métal jaune, probablement du cuivre. Une maladresse de l'atelier ...
MONNAIES FEODALES
Comté de Melgueil. Languedoc. 11/12 ème siècle. Anonyme ou "Mélgorien".
Denier. Bill. 19,45 mm. 01.00 gr.
AV: RAMVNDS. Croix composée d'une fasce et de deux étendars ou mitres, cantonnée d'un point dans le premier canton.
RV: NAIDONA. Quatre annelets en c rois autour d'un besant central.
Ce denier est directement imité du denier de Raymond Ier de Narbonne (966-1023), (Bd.734), cf. MONNAIES V/685. Les légendes sont altérées et transformées en Ramunos et Naidona. Le monnayage comtal devint épiscopal au moment de la croisade contre les Albigeois en 1215. Le denier melgorien est encore inclus dans l'ordonnance de 1315 avec une taille de 234 pièces au marc de Paris (1,045 g), un titre de 3 deniers 16 grains Argent-le-Roi (0,292) et une valeur de 12/13 denier tournois (0,92) .
NOTE: La ville de Maguelonne fondée par les Wisigoths fut ruinée par les Francs en 737. Les évêques se réfugièrent sur le site de Subtantion qui a aujourd'hui disparu. Maguelonne fut relevée par l'évêque Arnaud (1030-1060). Le siège épiscopal sera transféré à Montpellier en 1536. Le privilège de fabrication appartenait aux comtes de Melgueil. Ruinés, les comtes cédèrent leurs droits au pape Innocent III qui l'inféoda à l'évêque Guillaume III d'Autignac (1204-1216) le 14 avril 1215. Les évêques durent faire face à la montée de la maison d'Aragon qui venait d'entrer en possession de Montpellier. À partir de 1293, Philippe IV installa un atelier à Sommières. qui fut transféré à Montpellier en 1356 .
Ar. 17,30 mm. 0.80 gr.
AV: Croix pattée.
RV: Châtel tournois.
Duplessy 1237.
Foulques IV d'Anjou. Dit "Le Réchin". (1043 - 1109)
Denier. Bill. 18,75 mm. 0.80 gr.
AV: Croix pattée. D...
RV: Navire voguant vers la droite
Suisse. République de Génève. 1550
Sol. Bill. 21,85mm. 01.20 gr.
AV: [GENEVA.] CIVITAS [1550]
RV: POST:TENEBRAS.LVX.*, croix aux extrémités bifides.
NOTE: Gegenna est devenue Geneva le 4 décembre 1535 avec pour devise "Post Tenebras Lucem" utilisé sur le monnayage de 1531 à 1541, puis "Post Tenebras Lux" à partir de 1542. Henry Goulaz est nommé directeur de l'atelier de Genève le 24 janvier 1539. Il avait été le Maître de l'atelier de Cornavin de 1528 à 1532. Les frères Berthelier sont devenus quant à eux seuls monétaires entre 1546 et 1548. Le sol vaut 12 deniers de Genève .
Frédéric-Maurice de la Tour d'Auvergne (1623 à 1642)
Double tournois, type 13. 1636. Cu. 19,87 mm. 02.30 gr.
AV: (rose à cinq pétales) [F. M.] D. L. TOVR. DVC. D. BVILLON (Frédéric-Maurice de la Tour, duc de Bouillon). Buste de Frédéric-Maurice tête nue à dr. drapé et cuirassé avec une grande collerette bordée de dentelle, le tout dans un cercle perlé.
RV: + DOVBLE. DE. SEDAN. 1636. Grande tour fleurdelisée en bas du champ semé de 7 lis, dans un cercle perlé. Bd.1852 - PA.6354 (148/8) - R
NOTE: Frédéric Maurice de La Tour-d'Auvergne (Sedan, 1605 - Pontoise, 1652), était le fils de Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, duc de Bouillon et de Élisabeth de Nassau. Son frère était le fameux Turenne, maréchal de France. Il fut duc de Bouillon, prince de Sedan et général de l'armée royale française. Le 25 mars 1623 il devint second duc de Bouillon.
Monnaies Royales
CHARLES VI
Charles VI dit le fou ou le bien aimé (1380 - 1422)
Blanc dit "guénar". Bill. 25,90 mm. 03.10 gr. Vers 1385.
AV: + CAROLVS: FRANCORV:REX (Charles roi des Francs). Ecu de France aux trois lys.
RV: + SIT:NOME:DNL.[:]BEHEDICTV (bénit soit le nom du seigneur). Croix catonnée alternant couronnes et lys.
NOTE: Charles VI de France, dit Charles le Bien-Aimé, puis Charles le Fol, (né à Paris, le 3 décembre 1368 - mort à Paris, le 21 octobre 1422) fut roi de France de 1380 à 1422. Fils de Charles V et Jeanne de Bourbon, il est le quatrième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne.
Il reçoit le Dauphiné en apanage. Il succède à son père en 1380 à l'âge de onze ans en étant sacré roi de France dans la cathédrale de Reims. Pendant la minorité du jeune roi, ses oncles Jean de Berry et Philippe II de Bourgogne assurent la régence du royaume avec Jehan Pastoret en tant qu'avocat royal et président du Parlement de Paris. Charles est marié dès l'âge de 16 ans à Isabeau de Bavière, elle-même âgée de 14 ans.
Charles VI
HENRI III
Double sol Parisis. Bill. 28,80 mm. 04.10 gr.
AV: H couronné entre 3 lys posés 2 et 1: + HENRICVS III [.D.G] FRAN.ET.P.REX (Henri III par la grace de dieu roi des francs et des Polonais.
RV: R.SIT.NOMEN.D[NI].BEN.EDICTVM.1585. (bénit soit le nom du seigneur). Le point de séparation est situé entre le N et le second E de benedictvm ,alors que normalement il se situe entre bene.dictvm. R+
NOTE: Henri III (19 septembre 1551 à Fontainebleau - 2 août 1589 à Saint-Cloud) est le quatrième fils d'Henri II, roi de France et de Catherine de Médicis. Il est, dans un premier temps, baptisé sous les prénoms d'Alexandre-Édouard, et titré duc d'Angoulême. En 1560, à l'avènement de son frère Charles IX, il devient duc d'Orléans. Il prend lors de sa confirmation à Toulouse, le 17 mars 1565, le prénom de son père : « Henri ». Le 8 février 1566, il devient duc d'Anjou.
Le 11 mai 1573, il est élu roi de Pologne sous le nom d'Henryk Walezy (en polonais, Henri de Valois). Il règne sur la Pologne du 24 janvier au 18 juin 1574. Le 30 mai 1574, son frère Charles IX étant mort, il quitte la Pologne en catimini pour le trône de France. Il est sacré à Reims le 13 février 1575 sous le nom d'Henri III et le 15 février il épouse Louise de Lorraine.
Henri III de France
Double sol Parisis. Bill. 26,20 mm. 03.20 gr.
AV: H couronné entre 3 lys posés 2 et 1: [+ HENRICVS] III D.G] FRA[N.] REX (Henri III par la grace de dieu roi des francs).
RV: R.SIT.NOMEN.DN[I].BENEDICTVM. (bénit soit le nom du seigneur).
LOUIS XIIII
Louis XIV dit le Grand ou le roi soleil. (1643 - 1715)
Liard. Cu. 23,50 mm. 3.80 gr. Caen 1656.
AV: L. XIIII. ROY. DE. FR. ET. DE. NA. 1656. Buste à droite de Louis XIV, couronné, drapé et cuirassé. (Louis XIV, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre).
RV: LIARD DE FRANCE. Trois fleurs de lys/C
NOTE: Louis XIV, nommé à sa naissance Louis-Dieudonné et surnommé par la suite le Roi-Soleil ou encore Louis le Grand (Saint-Germain-en-Laye, 5 septembre 1638 – Versailles, 1er septembre 1715) est, du 14 mai 1643 jusqu’à sa mort, roi de France et de Navarre, le troisième de la maison de Bourbon de la dynastie capétienne. Louis XIV, qui a régné pendant 72 ans, est le chef d'État qui a gouverné la France le plus longtemps. Il est aussi le monarque qui a régné le plus longtemps en Europe.
Louis XIV accède au trône quelques mois avant son cinquième anniversaire, mais, après une minorité très marquée par la révolte de la Fronde (1648-1652), il n’assume personnellement le contrôle du gouvernement qu’à partir de la mort de son ministre principal, le Cardinal Mazarin, en 1661. Il ne prit jamais plus de ministre principal et accentua encore son rôle direct dans l'État après la mort de ses puissants ministres Colbert (1683) et Louvois (1691). Son règne marqua l'apogée de la construction séculaire d'un absolutisme royal de droit divin. Louis XIV vit son autorité absolue bénéficier de la fin historique des grandes révoltes nobiliaires, parlementaires, protestantes et paysannes, qui marquaient la vie du royaume depuis plus d'un siècle.
Louis XIV
Louis XIV dit le Grand ou roi soleil. (1643 - 1715)
Quatre sols dit "des traitants". Atelier A Paris. Ar. 19 mm. 01.45 gr.
AV: LVDOVICVS. (Mm). XIIII.D. GRA.(Louis XIV, par la grâce de Dieu) Buste de Louis XIV, tête nue, drapé à droite avec la perruque longue.
RV: FRAN.ET.NAVARRÆ.REX. 16-75 (roi de France et de Navarre). Croix fleurdelisée sous une couronne, avec la lettre d’atelier en cœur.
Louis XIV dit le grand ou roi soleil. (1643 - 1715)
Quatre sols dit "des traitants". Atelier D: Vimy en lyonnais. Ar. 19 mm. 1.70 gr.
AV: LVDOVICVS. (Mm).XIIII.D.GRA.(Louis XIV, par la grâce de Dieu) Buste de Louis XIV, tête nue, drapé à droite avec la perruque longue.
RV: FRAN.ET.NAVARRÆ.REX. 16-76 (roi de France et de Navarre). Croix fleurdelisée sous une couronne, avec la lettre d’atelier en cœur.
Louis XIV dit le grand ou roi soleil. (1643 - 1715)
Liard de France dit "Au buste âgé". 1699. Cu. 21,90mm. 4.10 gr. Aix.
AV: L XIIII ROY DE * FR ET DE NAV 1699.
RV: LIARD DE FRANCE (atelier &) sur quatre lignes, trois lis.
Louis XIV dit le grand soleil. (1643 - 1715)
Six deniers. Cu. "Dardennes". Atelier N (Montpellier). 1711. 25 mm. 4.70 gr.
AV: (Mm) LOVIS XIIII. [ROY.DE.FRANCE.ET.DE.]NAV. Trois groupes de deux L adossées, chacun sous une couronne, posés en triangle, N en cœur, cantonnés de trois lis divergeant du centre.
RV: .SIX.DENIERS.DE.FRANCE (Mg) 1711. Croix anillée fleurdelisée. R+
LOUIS XV
Louis XV dit "le bien aimé" (1715 - 1774)
Ecu au bandeau. Ar. 41,05 mm. 28.95 gr. Bayonne.
AV: buste de Louis XV à gauche. LUD.XV.D.G.FR ET NAV.REX.
RV: écu de France couronné, entre deux rameaux d'olivier. BENEDICTUM * 1768 . SIT . NOMEN . DOMINI//L. Dy.1680. Drs.584.
Louis XV dit "le bien aimé" (1715 - 1774)
Sol dit "à la vieille tête". Frappé en 1773, quelques mois avant la mort du roi. Atelier B. 28,55 mm. 9.80 gr. Cu.
AV: buste du roi à droite. LUDOV.XV.D.GRATIA. Coeur sous le buste.
RV: blason de France couronné. *FRANCIAE ET NAVARRAE.REX.1773.
NOTE: Louis XV de Bourbon, dit le Bien-Aimé, né à Versailles le 15 février 1710 et mort au même endroit le 10 mai 1774, duc d'Anjou jusqu'en 1715, est un roi de France et de Navarre dont le règne s'étend de 1715 à 1774.
Ayant hérité du trône de son arrière-grand-père Louis XIV à l'âge de cinq ans, son pouvoir est délégué à son grand-oncle, le Régent Philippe d'Orléans jusqu'au 15 février 1723, date de son treizième anniversaire où il prend officiellement le contrôle du gouvernement. Les premières années de son règne se déroulent dans un calme relatif sous la direction prudente de plusieurs précepteurs qui lui prodiguent une vaste culture. Ayant atteint sa majorité, il confie le gouvernement à l'un de ses anciens précepteurs, le cardinal de Fleury.
Louis XV
LOUIS XVI
Demi-sol à l'écu 1778. Atelier : & (Aix). Cu. 24,88 mm ; 5.30g (théorique 6.118g). Tranche lisse.
AV: LUDOV. XVI. - D. GRATIA (Louis XVI, par la grâce de Dieu) ; Tête de Louis XVI à gauche, la chevelure ceinte d'un bandeau ; (Mm) sous la tête.
RV: (Mg) FRANCIÆ ET - & - NAVARRÆ REX 17-78 (roi de France et de Navarre). Ecu de France couronné.
Références : C.2196, G.349, Dr.613, Dy.1715
NOTE: Louis XVI, Louis-Auguste de France ou encore surnommé Louis le Dernier par les Révolutionnaires, fut roi de France et de Navarre (1774–1791) puis roi des Français (1791–1792), né le 23 août 1754 à Versailles, jugé par la Convention nationale et guillotiné pour « trahison » le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (aujourd'hui place de la Concorde) à Paris. Il est le petit-fils de Louis XV auquel il succède en 1774 et le frère aîné des futurs rois de France, Louis XVIII et Charles X.
Aujourd'hui, les historiens français en général ont une vue plus nuancée de Louis XVI, qui est considéré comme un honnête homme avec de bonnes intentions, mais qui est probablement inapte à la tâche herculéenne de la réforme de la monarchie, et qui a été utilisé comme bouc émissaire par les révolutionnaires.
Louis XVI
Sol à l'écu 1783, Toulouse, M, (Ae. 28,40 mm. 10,80g.)
AV: LUDOV. XVI. - D. GRATIA., (lune sous le buste). Buste de Louis XVI à gauche, la chevelure ceinte d'un bandeau.
RV: + FRANCIAE ET M NAVARRAE REX. 1783. Écu de France couronné.
Sol à l'écu 1789, Toulouse, M, (Ae, 29,25 mm. 10,40g.)
AV: LUDOV. XVI. - D. GRATIA., (caducée sous le buste). Buste de Louis XVI à gauche, la chevelure ceinte d'un bandeau.
RV: + FRANCIAE ET M NAVARRAE REX. 1789. Écu de France couronné.
Sol à l'écu 1791, Orléans, 1er semestre, R, (Ae, 29,30 mm. 11,20 gr.) (pd.th.12,236 g. taille 20 au marc).
AV: LUDOV. XVI. - D. GRATIA., (triangle sous la tête). Tête de Louis XVI à gauche, la chevelure ceinte d'un bandeau.
RV: FRANCIAE ET R NAVARRAE REX. 1791. Écu de France couronné.
15 Sols au Génie, type François, (10/05/1774-21/01/1793), 1791, Limoges, I, 2ème semestre, L'An 3 de la Liberté, (Ar. 23 mm. 4,90 gr). 666°/°° 8 d.
AV: LOUIS XVI ROI - DES FRANCOIS/ 1791. Tête nue à gauche, un ruban noué dans les cheveux. Faisceau de cinq lances sous le buste = Louis Naurissart de Forest (1766-1791)
RV: REGNE DE LA LOI/ à l'exergue LAN 3 DE LA/ LIBERTE en deux lignes/ 15 - SOLS. Génie gravant la Constitution posée sur un autel signé DUPRE en creux. Croix latine sous le 15 = Jean-Baptiste David La Vallée (1780-1793). Augustin Dupré (1791-1803).
12 deniers dit "au faisceau". Métal de cloche. 29,15 mm. 14.50 gr. Atelier M. Toulouse.
AV: buste de Louis XVI à gauche. La chevelure retenue par un bandeau. LOUIS XVI ROI DES FRANCOIS.
RV: * LA NATION LA LOI LE ROI (Mm) 1793.5. DELALIB
Dernière monnaie frappée pour Louis XVI. Il sera décapité le 21 janvier 1793.
NOTE: Le ministère girondin, formé le 23 mars 1792, déclare la guerre le 20 avril au roi de Bohême et de Hongrie, Léopold II. Rouget de Lisle compose la Marseillaise le 25 avril. La Patrie est déclarée 'en danger' le 11 juillet. Les Parisiens et les Marseillais prennent les Tuileries et massacrent les défenseurs du château, Suisses et nobles. Le roi et sa famille se réfugient auprès de l'Assemblée. Louis XVI est déchu de ses fonctions et interné au Temple le 12 août. Début septembre, des massacres ont lieu dans les prisons parisiennes, dont les Carmes, et font des milliers de victimes dont la princesse de Lamballe, l'amie de Marie-Antoinette. Dumouriez et Kellermann remportent la victoire de Valmy sur les Prussiens. La nouvelle est connue rapidement grâce au télégraphe de Chappe. Le lendemain, la république est proclamée et la royauté abolie lors de la première réunion de la Convention. Dumouriez bat les Autrichiens à Jemmapes le 6 novembre et occupe Bruxelles. Le procès du Roi débute le 10 décembre. Le 17 janvier, il est condamné à mort à une voix de majorité et est guillotiné le 21 janvier 1793.
Le testament de Louis XVI
"Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du fils et du Saint Esprit. Aujourd'hui vingt-cinquième de décembre mil sept cent quatre vingt douze."
"Moi, Louis, XVIème du nom, Roi de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille. De plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l'issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n'ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m'adresser. Je déclare ici en sa présence, mes dernières volontés et mes sentiments.
Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d'après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s'est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.
Je meurs dans l'union de notre sainte Mère l'Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l'Église, les Sacrements et les Mystères tels que l'Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n'ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d'expliquer les dogmes qui déchirent l'Église de Jésus-Christ, mais je m'en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m'accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Sainte Église Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l'Église suivie depuis Jésus-Christ.
Je plains de tout mon coeur nos frères qui peuvent être dans l'erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l'enseigne.
Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j'ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m'humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d'un Prêtre Catholique. Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j'ai d'avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l'Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de coeur. Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s'il m'accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d'un Prêtre Catholique, pour m'accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.
Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d'avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui j'aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu'ils croient que je peux leur avoir fait.
Je prie tous ceux qui ont de la Charité d'unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.
Je pardonne de tout mon coeur à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m'ont fait beaucoup de mal.
Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Soeur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être.
Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma soeur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s'ils viennent à me perdre, et tant qu'ils resteront dans ce monde périssable.
Je recommande mes enfants à ma femme, je n'ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d'en faire de bons Chrétiens et d'honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s'ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l'Éternité. Je prie ma soeur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s'ils avaient le malheur de perdre la leur.
Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu'ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu'elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma soeur comme une seconde mère.
Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve. Qu'il ne peut faire le bonheur des Peuples qu'en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu'un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son coeur, qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire, et qu'autrement, étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile.
Je recommande à mon fils d'avoir soin de toutes les personnes qui m'étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c'est une dette sacrée que j'ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu'il y a plusieurs personnes de celles qui m'étaient attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l'ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent, dans les moment de troubles et d'effervescence, on n'est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur.
Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m'ont montré un véritable attachement et désintéressé. D'un côté si j'étais sensiblement touché de l'ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n'avais jamais témoigné que des bontés, à eux et à leurs parents ou amis, de l'autre, j'ai eu de la consolation à voir l'attachement et l'intérêt gratuit que beaucoup de personnes m'ont montrés. Je les prie d'en recevoir tous mes remerciements ; dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.
Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation, si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi avait portés à s'enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes.
Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j'ai eu tout lieu de me louer depuis qu'il est avec moi. Comme c'est lui qui est resté avec moi jusqu'à la fin, je prie MM de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposés au Conseil de la Commune.
Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi.
J'ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur coeur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.
Je prie MM de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l'expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu'ils se sont donnés pour moi.
Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi".
Fait double à la Tour du Temple le 25 décembre 1792.
Louis
Robespierre
LE CONSULAT
(9-10/11/1799-18/05/1804)
5 cts Dupré grand module. Cu. 28,40 mm. 9.70 gr. Atelier A: Paris.
AV: REPUBLIQUE FRANCAISE.* Dupré avec cursif en dessous. Buste de la liberté à gauche coiffée du bonnet phrygien.
RV: CINQ CENTIMES L'AN 8. Artémis/A/Coq. Dans une couronne de chêne.
NOTE: L'An 8 va du 23 septembre 1799 au 22 septembre 1800 selon le calendrier républicain.
5 cts Dupré grand module. Cu. 28,40 mm. 9.70 gr. Atelier W: Lille.
AV: REPUBLIQUE FRANCAISE.* Dupré avec cursif en dessous. Buste de la liberté à gauche coiffée du bonnet phrygien.
RV: CINQ CENTIMES L'AN 8. Caducée et W dans une couronne de chêne très fournie.
Première Restauration
(1814 à 1815)
Louis XVIII
Seconde Restauration
(1814 à 1848)
-Louis XVIII
-Charles X
-Louis-Philippe I
5 francs "tête nue". Ar. 37,60 mm. 25.10 gr. Rouen (921 000 exemplaires).
AV: buste du roi tête nue à g. LOUIS XVIII ROI DE FRANCE. Michaut F. Tête de cheval.
RV: 5F. Ecu de France couronné dans une couronne de laurier. Agneau.1816.B.
Tranche: DOMINE SALVUM FAC REGEM.
Louis XVIII
CHARLES X
5 Frs. Ar. 37,05 mm. 24.50 gr. Lyon. Type 2.
AV: buste du roi tête nue à gauche. CHARLES X ROI DE FRANCE. Michaut, signature.
RV: Ecu de France couronné dans une couronne de laurier ouverte. 5F. Arche de Noé.1828.D
Tranche: DOMINE SALVUM FAC REGEM.
Charles X
LOUIS-PHILIPPE I
Louis-Philippe I (1830 à 1848)
5 Frs. Ar. 37,00 mm. 25.00 gr. Lille.
AV: tête nue du roi à droite. LOUIS PHILIPPE I ROI DES FRANCAIS. N.P TiOLIER sur la tranche du cou.
RV: 5 Francs en 2 lignes. Atelier W. Différents du Directeur et du Graveur Général. 1831. Dans une couronne nouée par un ruban: laurier à gauche et olivier à droite.
Réf: le Franc F.315/26
Tranche en creux: *** DIEU PROTEGE LA FRANCE
Louis-Philippe I (1830 à 1848)
5 Frs. Ar. 37,00 mm. 25.00 gr. Bordeaux.
AV: tête couronnée de chêne du roi à droite. Longs favoris. LOUIS PHILIPPE I ROI DES FRANCAIS. DOMARD.F. en exergue. Point sous le I.
RV: 5 Francs en 2 lignes. Atelier K. Différents du Directeur et du Graveur Général. 1844. Dans une couronne nouée par un ruban: laurier à gauche et olivier à droite.
Réf: le Franc F.325/4
Tranche en relief: *** DIEU PROTEGE LA FRANCE
NOTE: Louis-Philippe I, né Louis-Philippe d'Orléans (6 octobre 1773 à Paris - 26 août 1850 à Claremont dans le Surrey, Angleterre), connu sous la Révolution comme le citoyen Chartres ou encore Égalité fils, puis roi des Français de 1830 à 1848.
Louis-Philippe I
SECONDE REPUBLIQUE
(1848 à 1851)
5 Frs. Ar. 37,00 mm. 25.00 gr. Paris.
AV: la République à gauche en Cérès, déesse des moissons. Collier de perles, double chignon, couronne de blé, fleurs, olivier, olives, chêne et glands, nouée par un ruban passant sur le front: CONCOR(DE). E.A OUDINE.F. REPUBLIQUE * FRANCAISE.
RV: couronne composite de chêne et laurier. 5 FRANCS 1851. Atelier A.
Tranche:*** DIEU PROTEGE LA FRANCE
SECOND EMPIRE
(1851 à 1870)
20 frs or. 1854. 21,16mm. 6.40 gr. Paris.
AV: Tête nue de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, entre un canard et une main.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FRANCS. 1854, dans une couronne d'olivier. A
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
NOTE: Charles Louis Napoléon Bonaparte, prince français à sa naissance, dit Louis-Napoléon Bonaparte (conformément à l'usage du Premier Empire, repris sous le Second, son nom patronymique était Napoléon et non Bonaparte) (20 avril 1808 - 9 janvier 1873), est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 avec 74 % des voix au suffrage universel masculin, ainsi que le troisième empereur des Français (1852-1870) sous le nom de Napoléon III. Il est donc à la fois le premier président de la République française et le dernier empereur français.
Issu de la maison Bonaparte, il est le neveu de Napoléon I, il est le troisième fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et de Hortense de Beauharnais, fille de l'impératrice Joséphine, donc il était prince hollandais durant le règne de son père. Il devient l'aîné des Napoléon après les morts successives de ses frères aînés et du duc de Reichstadt (Napoléon II) dit « l'Aiglon ».
2 centimes. Cu. 20,00 mm. 02.20 gr. Lyon.
AV: buste lauré de l'empereur à g. NAPOLEON III EMPEREUR. Ancre.1855.Lion. Graveur: Barre.
RV: Aigle de face aux ailes déployées sur un foudre et lettre D. * EMPIRE FRANCAIS* DEUX CENTIMES.
20 frs or. 1856. 21,16 mm. 06.40 gr. Paris.
AV: Tête nue de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, entre une main et une ancre.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FRANCS. 1856, dans une couronne d'olivier. A
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
20 frs or. 21,20 mm. 06.50 gr. 1857. Paris.
AV: Tête nue de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, entre une main et une ancre.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FRANCS. 1857, dans une couronne d'olivier. A
Tranche: DIEU I* PROTEGE * LA I* FRANCE*****
20 frs or. 21,16 mm. 06.50 gr. 1857. Paris.
AV: Tête nue de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, entre une main et une ancre.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FRANCS. 1857, dans une couronne d'olivier. A
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
20 frs or. 21,30 mm. 06.40 gr. 1858. Paris.
AV: Tête nue de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, entre une main et une ancre.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FRANCS. 1858, dans une couronne d'olivier. A
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
20 frs or. 21,45 mm. 06.40 gr. 1859. Paris.
AV: Tête nue de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, entre une main et une ancre.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FRANCS. 1859, dans une couronne d'olivier. A
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
20 frs or. 21,14 mm. 06.50 gr. 1859. Strasbourg.
AV: Tête nue de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, entre une abeille et une ancre.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FRANCS. 1859, dans une couronne d'olivier. BB
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
20 frs or. 21,26 mm. 06.50 gr. 1860. Paris.
AV: Tête nue de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, entre une main et une ancre.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FRANCS. 1860, dans une couronne d'olivier. A
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
20 frs or. 1864. Paris.
AV: Tête laurée de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, surmonté d'une abeille.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FR. 1864. Blason impérial. A (date) ancre.
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
20 frs or. 1866. Strasbourg
AV: Tête laurée de l'empereur à dr. NAPOLEON III EMPEREUR. Barre, surmonté d'une croisette.
RV: EMPIRE FRANCAIS. 20 FR. 1866. Blason impérial. BB (date) ancre.
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
50 cent. Ar. 17,98 mm. 02.60 gr. 1867. Bordeaux.
AV: buste de l'empereur lauré à g. NAPOLEON III EMPEREUR. BARRE entre outils (marteau et bêche) et ancre.
RV: Couronne impériale. 50 cent. 1857 EMPIRE FRANCAIS//K
2 centimes. Cu. 20,20 mm. 01.90 gr. Bordeaux.
AV: buste lauré de l'empereur à g. (ancre) NAPOLEON III EMPEREUR (pioche et marteau) 1862. Graveur: Barre.
RV: Aigle de face aux ailes déployées sur un foudre//K: * EMPIRE FRANCAIS* DEUX CENTIMES.
Napoléon III
La troisième république (1870 à 1940).
20 frs or. 1875. 21,15 mm. 06.40 gr. Paris.
AV: le Génie de la République à dr. gravant une Table vierge sur un cippe accosté d'un faisceau vertical surmonté d'une main de justice à g. et d'un coq à dr. Signé Dupré, cursif au-dessous. REPUBLIQUE FRANCAISE.
RV: LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ// 20/ FRANCS/ 1875// A dans une couronne de chêne fermée.
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
La troisième république (1870 à 1940).
20 frs or. 1891. 21,00 mm. 06.60 gr. Paris.
AV: le Génie de la République à dr. gravant une Table vierge sur un cippe accosté d'un faisceau vertical surmonté d'une main de justice à g. et d'un coq à dr. Signé Dupré cursif au-dessous. REPUBLIQUE FRANCAISE.
RV: LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ// 20/ FRANCS/ 1891// A dans une couronne de chêne fermée.
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
La troisième république (1870 à 1940).
20 frs or. 1897. 21,22 mm. 06.50 gr. Paris.
AV: le Génie de la République à dr. gravant une Table vierge sur un cippe accosté d'un faisceau vertical surmonté d'une main de justice à g. et d'un coq à dr. Signé Dupré cursif au-dessous. REPUBLIQUE FRANCAISE.
RV: LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ// 20/ FRANCS/ 1897// A dans une couronne de chêne fermée.
Tranche: DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE*****
20 frs or. 1904. 21,10 mm. 06.50 gr.
AV: la république portant le bonnet phrygien et une couronne de chêne à dr. REPUBLIQUE FRANCAISE. Graveur: Jules Clément Chaplain.
RV: coq dressé à g. sur au-dessus d'un pré fleurit. 20 Fcs. Date. LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Tranche: *++* DIEU *+ PROTEGE+* LA FRANCE
20 frs or. 1905. 21,18 mm. 06.50 gr.
AV: la république portant le bonnet phrygien et une couronne de chêne à dr. REPUBLIQUE FRANCAISE. Graveur: Jules Clément Chaplain.
RV: coq dressé à g. sur au-dessus d'un pré fleurit. 20 Fcs. Date. LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Tranche: *++* DIEU *+ PROTEGE+* LA FRANCE
25 Cts. Nickel. 24,14 mm. 07.00 gr.
AV: buste drapé et cuirassé de la République aux cheveux longs à g. coiffé d'une bonnet phrygien orné d'une couronne de lauriers. REPUBLIQUE FRANCAISE. A.PATEY.
RV: faisceau de licteur traversé par une hache à dr. 2 rameaux de chêne. 25 centimes/corne d'abondance.1905. Torche.
20 frs or. 1910. 21,13 mm. 06.50 gr.
AV: la république portant le bonnet phrygien et une couronne de chêne à dr. REPUBLIQUE FRANCAISE. Graveur: Jules Clément Chaplain.
RV: coq dressé à g. sur un pré fleurit. 20 Fcs. Date. LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Tranche: *++* LIBERTE +* EGALITE +* FRATERNITE
20 frs or. 1910. 21,19 mm. 06.50 gr.
AV: la république portant le bonnet phrygien et une couronne de chêne à dr. REPUBLIQUE FRANCAISE. Graveur: Jules Clément Chaplain.
RV: coq dressé à g. sur un pré fleurit. 20 Fcs. Date. LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Tranche: *++* LIBERTE +* EGALITE +* FRATERNITE
20 frs or. 1910. 21,10 mm. 06.50 gr.
AV: la république portant le bonnet phrygien et une couronne de chêne à dr. REPUBLIQUE FRANCAISE. Graveur: Jules Clément Chaplain.
RV: coq dressé à g. sur un pré fleurit. 20 Fcs. Date. LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Tranche: *++* LIBERTE +* EGALITE +* FRATERNITE
20 frs or. 1910. 21,15 mm. 06.50 gr.
AV: la république portant le bonnet phrygien et une couronne de chêne à dr.
RV: coq dressé à g. sur un pré fleurit. 20 Fcs. Date. LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Tranche: *++* LIBERTE +* EGALITE +* FRATERNITE
Ae. 1 centime. 1911. 15,00 mm. 01.00 gr.
AV: buste de la République habillée et portant bonnet phrygien. Une branche d'olivier monte du torse et passe sous le bandeau de la coiffe. Daniel Dupuis en creux sous le buste.
RV: LIBERTE EGALITE FRATERNITE. 1 centime et deux rameaux d'olivier sous le millésime.
20 frs or. 1913. 21,05 mm. 6.40 gr.
AV: la république portant le bonnet phrygien et une couronne de chêne à dr. REPUBLIQUE FRANCAISE. Graveur: Jules Clément Chaplain.
RV: coq dressé à g. sur un pré fleurit. 20 Fcs. Date. LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Tranche: *++* LIBERTE +* EGALITE +* FRATERNITE
2 Frs. Ar. 27,36 mm. 10.00 gr. Castelsarrasin.
AV: La république à g. semant contre le vent au soleil levant. REPUBLIQUE FRANCAISE. O Roty.
RV: 2/FRANCS. Branche d'olivier à g. LIBERTE .EGALITE.FRATERNITE. C sous la branche d'olivier. Corne d'abondance/1914/Flambeau.
461 000 exemplaires.
10 cts Daniel Dupuis. 1915. Ae.
AV: Buste de la Liberté à dr. coiffée du bonnet phrygien orné d'une couronne ; signé au-dessous en creux DANIEL-DUPUIS.
RV: LIBERTE EGALITE - FRATERNITE // 10 c dans un cartouche. La République cuirassée et drapée, assise à g. sur un rocher tenant de sa main dr. un drapeau-étendard et de sa main g. une branche d’olivier A sa dr. un enfant tenant des épis de blé et un marteau ; à l’exergue le millésime.
5 Frs "Bazor". Nickel. 24,00 mm. 06.00 gr.
AV: buste drapé de la République à dr. coiffée d'un bonnet phrygien. 1933. L.Bazor. REPVBLIQVE FRANCAISE.
RV:LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE-5-FRANCS en 5 lignes au-dessus d'une grappe de raisin reposant sur une branche d'olivier à g. une de chêne à dr et 3 épis de blé de chaque côté.
L'ETAT FRANCAIS
(1940 à 1944)
Philippe Pétain
LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE
(1944 à 1945)
Charles de Gaule
QUATRIEME REPUBLIQUE
(1945 à 1958)
CINQUIEME REPUBLIQUE
(depuis 1958...)